
LIFT CHARGE monte charge électro mécanique sans fosse

Monte-charge : appareil élévateur installé à demeure, desservant des niveaux définis, comportant une cabine inaccessible aux personnes par ses dimensions et sa constitution, se déplaçant au moins partiellement le long de guides verticaux ou dont l’inclinaison sur la verticale est inférieure à 15 degrés. HISTORIQUE : Bien que l'architecte romain Vitruve attribue la découverte du treuil à Archimède en l'an 236 avant J.C. Il semble bien que la construction des pyramides d'Egypte (environ de 3000 avant J.C.), n'ait pu être réalisée sans treuil. Une belle invention, ce treuil, puisqu'il permet, grâce à la poulie, de déporter le sens de l'effort et, grâce à la corde, de multiplier à volonté le nombre d'ouvriers devant soulever un poids. Le recours à un grand nombre d'intervenants n'étant pas toujours pratique, il fallait trouver une solution pour diminuer l'effort de traction. Ce sont sans doute les Romains qui ont résolu ce délicat problème. Pour assouvir leur passion des jeux, les Romains ont construit des cirques dont la machinerie était très complexe, permettant des jeux de scènes à faire pâlir la majorité de nos théâtres modernes. Les gladiateurs avaient les honneurs de cabines hissées par un système de cabestan, poulies et cordes. A Rome, des archéologues ont trouvé au Colisée et dans les Palais des Césars, des gaines verticales correspondant, vraisemblablement, à l'installation de monte-charge. Avec ou sans contrepoids, les systèmes de levage vont se multiplier au fil des siècles pour transporter toujours plus lourd, pour construire toujours plus haut. Mais son déplacement est assuré par la traction à bras, ce qui n'était pas vraiment pratique... ni très sûr. Il fallut attendre le XIXème siècle pour, enfin, motoriser ce qui allait devenir l'ascenseur ou le monte-charge moderne.
Au XIXème, plusieurs types d'énergie ont été adaptés aux appareils de levage, dont, notamment, la force hydraulique et la vapeur. Une machine à vapeur actionnait le câble par l'intermédiaire de poulies. Enfin, l'homme n'avait plus qu'à actionner une manette pour soulever les plus lourdes charges. Ainsi, on a pu élever les usines et les bâtiments, ou... descendre plus profond sous terre pour extraire les richesses du sous-sol. En 1853 l'américain Elisha Graves Otis, maître mécanicien, met au point le parachute, système de sécurité destiné à retenir les monte-charge en cas de rupture de câble. Il en démontre la pertinence lors d'une exposition dans le hall du Crystal Palace, hall d'exposition à New York. Révolutionnaire, le parachute rend possible le développement du transport vertical des personnes. En mars 1857, l'inventeur installe le premier appareil à usage public dans le magasin de porcelaine E. U. Haughtwout et Cie, haut de cinq étages. D'une capacité de quatre cent cinquante kg, et activé par une machine à vapeur, il atteint la vitesse de 0,2 mètre/seconde. Aujourd’hui les monte-charges meublent notre quotidien professionnel, de quelques kilos à plusieurs tonnes ils transportent en toute sécurité les charges les plus diverses. Soumis à une législation très stricte en matière de sécurité, ils nécessitent un entretien préventif au même titre que les ascenseurs et ce même s’ils ne transportent pas de personnes.
1.3.1 - La gaine. Un monte charge est constitué d’une gaine recevant l’ensemble des éléments composant l’installation. La gaine est suivant la taille des monte-charges soit une trémie en béton pour les charges importantes soit une structure autoporteuse en acier pour les montes plats et monte documents. Elle est équipée : De rails de guidage de la CABINE. A la partie supérieure et inférieure de la gaine, ces rails reçoivent des butées qui assurent l’arrêt de la benne en cas de non fonctionnement des sécurités électriques. De deux portes palières montées à l'intérieur de la gaine et qui équipe la face de service à chaque niveau. De capteurs de position et de sécurité répondant aux fonctions élémentaires citées ci-dessus.
1.3.2 – Les portes palières. On distinguera deux types de types de porte : Les portes de type "BATTANTE" La porte s’ouvrira vers l’avant. Les portes de type "GUILLOTINE" Elles sont constituées de deux vantaux s’ouvrant verticalement. Leur fermeture est contrôlée par des serrures de sécurité qui en interdisent l’ouverture lorsque la benne n’est pas au niveau. Ces serrures sont équipées de contacts qui interdisent le déplacement de la benne lorsque la porte n’est pas fermée.
1.3.3 - La Cabine ou Benne. - La (les) came(s) de commande qui actionnera les contacts de sécurité et d’automatisme placés en gaine. Fabriquée en tôle d’acier elle supportera les charges à transporter. Elle est constituée d’un corps qui supporte : - Les "coulisseaux" de guidage de la benne sur les rails.
1.3.4 - La Machinerie. En haut de la gaine on trouvera la machinerie du monte-charge. La machinerie intègre le tableau électrique, l’armoire de manœuvre, le treuil et les éventuels éléments de sécurité (limiteur de vitesse). 1.3.4.1 - Le treuil. 1.3.4.2 - L’armoire de manœuvre. On appelle treuil le motoréducteur-frein équipé d’un volant pour les manœuvres de secours. Le moto réducteur entraîne, sur son arbre lent, un tambour sur lequel viendra s’enrouler le câble de traction de la benne. Elle regroupe les éléments de puissance, de sécurité et de gestion de l’automatisme de l’application monte charge. On trouvera des armoires faisant appel à des technologies à relais ou à Microprocesseur suivant l’âge de l’appareil. Pour la partie puissance et suivant la charge on trouvera des solutions très diverses allant de l’inverseur classique à la variation de vitesse sans oublier les monte charges oléodynamiques.
1.3.4.3 - Le moto réducteur. Il est composé : - d’un moteur électrique de type triphasé à cage, équipé d’un électrofrein à freinage par manque de courant. - d’un réducteur à roue et vis sans fin. En cas de coupure de courant, une commande manuelle permet de neutraliser l’action du frein. Un levier implanté sur le châssis autorise au moyen du volant, les manœuvres de secours de la benne. Le réducteur est composé d’un ensemble arbre et vis sans fin guidé par un montage de roulements à billes et est emmanché sur l’arbre du moteur électrique. Un arbre secondaire sur lequel est claveté un pignon roue.













